L’arrivée de la technologie de la chaîne de blocs révolutionne cette façon de faire en éliminant l’autorité centrale de confiance. La structure est simple, autonome et sécuritaire. Sans entité sur laquelle s’appuyer, ce nouvel outil technique de certification automatique substitue la validation centralisée par un tiers de confiance par une méthode de consensus. Ainsi, la gouvernance se gère de manière distribuée par l’ensemble des utilisateurs du système.

À titre d’illustration, le registre numérique partagé de la chaîne de blocs s’apparente à un grand livre de comptes décentralisé[1]. L’ajout de nouveaux blocs à la chaîne nécessite un consensus entre les acteurs du réseau en vue d’assurer la fiabilité et l’incontestabilité des échanges. Chaque transaction effectuée sur la chaîne de blocs doit être validée collectivement par des intervenants actifs, qui vérifient sa conformité suivant une règle de consensus. Le choix entre les différentes formes de consensus est propre à chacune des chaînes de blocs.