Le processus d'enregistrement des transactions
Première étape
Une transaction est enregistrée. A (sous pseudonyme) vend un bien pour 10 000 $ à B (sous pseudonyme). Cette nouvelle entrée contient tous les détails de la vente ainsi que la signature numérique des deux parties. La demande de transaction est codée en préservant la confidentialité du contenu.
Deuxième étape
L’enregistrement est vérifié par les nœuds du réseau. Ces ordinateurs vérifient la validité de la transaction au moyen de techniques cryptographiques. C’est comme si A et B avaient quelques centaines ou milliers de témoins présents qui observaient B remettre 10 000 $ à A en contrepartie d’un bien et qu’ils s’entendaient tous pour dire que B avait réellement remis le bon montant à A.
Troisième étape
Lorsque l’enregistrement est accepté par le réseau, par consensus, c’est-à-dire d’au moins 51 % des nœuds (cf. Les enjeux de gouvernance), il est ajouté à un bloc (groupe de transactions). Chaque bloc contient un code unique appelé empreinte numérique (hash), ainsi que celle du bloc précédent dans la chaîne.
Quatrième étape
Le bloc est daté et ajouté à un système d’archives de toutes les transactions : la chaîne de blocs, ce qui crée un enregistrement permanent et transparent, puisque tous les utilisateurs y ont accès. Les codes de hachage quant à eux relient les blocs dans un ordre chronologique.
Une fois la transaction confirmée, B reçoit l’argent de A. Cette transaction enregistrée ne peut être falsifiée ni antidatée, car la chaîne de blocs est répliquée dans l’ensemble des nœuds du réseau. Cette décentralisation rend inenvisageable la suppression de toutes les copies ou le vol de données.
2018/06/27 - Jade-Élie Savoie