Les enjeux de gouvernance
Construire la confiance autrement.
Dans un système traditionnel centralisé, les banques, les places boursières et l’État encadrent les transactions entre individus non liés en certifiant l’exactitude des informations et rendent celles-ci vérifiables et/ou opposables à une tierce partie. Ces organes de contrôle assurent la sécurité des échanges.
L’arrivée de la technologie de la chaîne de blocs révolutionne cette façon de faire en éliminant l’autorité centrale de confiance. La structure est simple, autonome et sécuritaire. Sans entité sur laquelle s’appuyer, ce nouvel outil technique de certification automatique substitue la validation centralisée par un tiers de confiance par une méthode de consensus.
Il existe trois types de chaîne de blocs : publique, privée et hybride.
Les juristes de la chaîne de blocs croient que cette technologie ne peut être privatisée, puisqu’elle a été conçue comme étant ouverte, gratuite et partagée.
Ce protocole de communication repose sur un traitement cryptographique et requiert des mineurs qu’ils investissent du temps de calcul et consomment de l’énergie à résoudre un casse-tête mathématique extrêmement complexe en force brute (c.-à-d. je teste toutes les combinaisons possibles).
La preuve d’enjeu est une méthode alternative à la dépense excessive d’énergie et d’électricité de la preuve de travail. Dans ce modèle, les blocs ne sont pas extraits, mais forgés ou frappés, puisqu’aucun travail physique (calculs) n’est exigé.
Ce mécanisme de consensus fonctionne à partir d’une liste de comptes d’utilisateurs préapprouvés. Ces utilisateurs appelés valideurs ou sealers exécutent un logiciel leur permettant expressément de créer ou de valider de nouvelles transactions et de sécuriser la chaîne de blocs, leur identité étant « en jeu ».
2018/06/27 - Jade-Élie Savoie